Dans Passerelles et comme à son habitude, le travail d’Elisabeth Delesalle combine couleur, relief et géométrie. Elle sugère trajets, directions et espaces. La lumière pénètre ses modulations aux frontières de l’orphisme et de l’art conceptuel. L’oeil y baigne dans ses composants, particulièrement l’eau et l’air. L’oeuvre constitue un journal de bord, un essai d’être dont la discrétion correspond à la recherche la plus contemporaine : une carte de la vie intérieure sous forme d’architecture suspendue. Entre quasi effacement, tissage ou mosaique, l’art de composer nous rapproche de la sensation pure.

Cette série a été exposée à plusieurs reprises dans des galeries parisienne et à la Biennale d’Art contemporain de Florence.