Mi-personnages, mi-équation abstraite, l’écriture colorées et aérienne d’Elisabeth à donné naissance, dans la série “Plumes sous le vent” à des petites figures délicates et dansantes, qui s’émeuvent dans la clarté du papier.
Inspirées de sentiments, ces plumes aux allures et expressions bien humaines sont articulées par une composition faite de géométries et parcourue de pans colorés.
La gamme chromatique acidulée est propre au travail d’Elisabeth, tandis que dans les séries “Passerelles” et “A la lumière du jour”, elle approfondit une couleur et la décline, entre Abstraction géométrique et lyrique, ici elle multiplie les rencontres colorées pour donner leur mouvement à ses personnages.
Le salon des Réalités Nouvelles est celui de l’abstraction, il a été fondé en 1946 par Fredo Sidés et les artistes Sonia Delaunay, Nelly van Doesburg, Auguste Herbin, Felix Del Marle, Jean Arp, Pevsne. Relayé par des critiques comme Michel Ragon, Michel Seuphor ou Pierre Descargues, le Salon est aujourd’hui une référence qui a présenté autant l’art géométrique, à travers des artistes comme Jean Dewasne ou Victor Vasarely, que des artistes non-figuratifs comme Pierre Soulages, Georges Mathieu, Vieira da Silva, ou Robert Motherwell.